Le Marsiho, un nouveau bâtiment iconique à Marseille

Marseille Marsiho 1

(©Jerome Cabanel)

Temps de lecture : 3 min

Sur les friches portuaires du port de Marseille, au cœur de l’opération de revitalisation urbaine Euroméditerranée, Le Marsiho a été inauguré en novembre 2020. En connexion visuelle directe avec la cité phocéenne dont il porte le nom occitan, l’immeuble a obtenu deux récompenses en 2019 : le Grand Prix Régional des Pyramides d’Argent ainsi que le Prix de l’Innovation Industrielle de la Fédération des Promoteurs Immobiliers. Mise en perspective d’un immeuble qui n’en manque pas. 

Depuis 1995, l’Opération d’Intérêt National Euroméditerranée a permis d’aménager un périmètre de 480 hectares au cœur de la métropole Aix-Marseille, face au grand large. L’objectif affiché était clair : « Depuis 25 ans, Euroméditerranée a réinventé la partie arrière et urbaine du port de Marseille » témoigne Laure-Agnès Caradec, Présidente de l’Établissement. Objectif : en faire le nouveau poumon économique de la métropole à partir de grands équipements et de nouveaux quartiers de logements.  


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Pilotée par l’Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée (EPAEM), l’opération de revitalisation comprend, entre autres, le quartier d’Arenc, interface entre la ville et le port. Sur ces anciennes friches, VINCI Immobilier a porté le projet du Marsiho : une résidence de 143 logements (dont 25 logements sociaux) et 200 m2 de commerces en rez-de-chaussée. L’occasion de reconstruire la ville sur la ville et de créer un nouveau lien entre le port et la cité phocéenne.  

(©Jerome Cabanel)

Le Marsiho, un objet urbain ouvert sur le quartier et le paysage de Marseille

Imaginé par l’agence d’architecture Brenac & Gonzalez, le Marsiho se compose de trois immeubles élancés aux architectures bien distinctes. Pour Emmanuel Person, architecte associé chez Brenac & Gonzalez, l’intention était de « faire en sorte que la densité perçue soit moins importante que la densité réelle du projet ». Si elles sont liées entre elles par un socle commun, les trois « tourettes » se distinguent par leur hauteur et leur façade : la tour la plus à l’est en béton blanc, haute de 11 étages, fait office de relai avec le quartier tandis que la tour qui fait face à la Méditerranée, haute de 18 étages, est dotée de balcons inspirés de « cabanons marseillais ». Depuis ces appartements et leurs espaces extérieurs, les résidents ont une vue sur la Méditerranée et les collines : « C’est vraiment ce qui fait la valeur ajoutée et la qualité de vie du bâtiment. » confie Emmanuel Person.  

(©Jerome Cabanel)

L’immeuble est également ouvert sur son environnement immédiat. D’une part, il se situe sur le réseau de tramway et à proximité des accès autoroutiers. D’autre part, les commerces en rez-de-chaussée constituent un levier de dynamisation de l’espace public environnant.  

(©Jerome Cabanel)

Un immeuble innovant du point de vue de l’environnement et des services  

Pour Franck Bernardin, directeur régional de Vinci Immobilier Méditerranée, l’immeuble se devait d’être une « démonstration de ce que doit être la ville de demain ». À cet égard, la résidence, comme l’ensemble de l’opération Euroméditerranée labellisée EcoCité, « bénéficie de la boucle géothermie marine qui permet de produire du chaud et du froid. ». Le Marsiho est ainsi certifié NF Habitat, NF Habitat HQE, RT 2012 – 10% et Bâtiments Durables Méditerranéens (BDM).  

Véritable lieu de vie connecté, Le Marsiho propose à ses résidents de nombreux services, parmi lesquels la fourniture d’internet clef en main et une e-conciergerie permettant aux résidents de recevoir leurs colis à toute heure de la journée grâce à des casiers connectés.  La résidence accueille également une œuvre d’art « L’appel du large » de l’artiste sculpteur Pauline Ohrel, dans le cadre de la charte « 1 immeuble, 1 œuvre » signée par VINCI Immobilier en 2015. 

(©Jerome Cabanel)

Le Marsiho est une opération qui entre en résonnance avec la cité phocéenne tout en répondant aux grands enjeux urbains auxquels l’opération Euroméditerranée ne déroge pas : construire la ville sur la ville, favoriser la mixité sociale, excellence environnementale et architecturale.